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Un test de grossesse "faux positif" qui change tout

  • 6 avr.
  • 5 min de lecture

Historique (rédaction)

Retour d’expérience d’une utilisatrice de Primeview digital

Une cliente ayant acheté le test de grossesse Primeview digital en officine nous a récemment contactés par e-mail. Elle souhaitait partager son avis : selon elle, bien que le test corresponde à ses attentes en tant que dispositif médical, le résultat obtenu — HCG +1 — était erroné, puisqu’elle n’était pas enceinte. Elle considérait donc ce résultat comme un "faux positif".

Après échanges approfondis et explications de notre part, le contexte clinique a permis de clarifier la situation.

Nous vous invitons à la lire attentivement ce qui suit.


Casuistique (rédaction)

En réalité, il n'existe pas de "faux positifs" avec un test de grossesse. La détection de l'hormone de la grossesse HCG (gonadotrophine chorionique humaine ) ne peut être détectée que si elle est présente. Hors d'une grossesse, la présence de cette hormone est pratiquement nulle sans avoir été au moins une fois enceinte (quantité sous forme résiduelle). Après une grossesse, sans tenir compte du post partum qui dure environ 3 mois, l'HCG présente dans les urines est de l'ordre de 5 à 10 UI alors que les tests de grossesse, dont les plus sensibles permettent une détection à partir de 10 UI. Si bien qu'un test urinaire fiable et confirmé comme étant fiable présentera toujours un résultat négatif en dessous de 10 UI.

Il est donc impératif de refuser les tests trop sensibles proche des 5 UI.

Avec les tests classiques (non digitaux), l'impression d'un résultat positif est due après une lecture trop tardive des résultats. On le nomme "faux positif par évaporation" car en effet lorsque la bandelette sèche, il se peut que le deuxième "trait" présent dans la bandelette fasse son apparition après avoir été humidifié. C'est le colorant qui décalque sur la bandelette. D'où la nécessité absolue d'observer la durée du temps de lecture fiable mentionnée dans le mode d'emploi d'un test de grossesse.

Avec un test digital cette situation est impossible puisque la lecture du résultat est limitée jusqu'à l'extinction automatique du moniteur (12 minutes pour Primeview digital) ou l'éjection du stick.


Le résultat positif qui en est effectivement un , même si vous n'êtes pas enceinte (rédaction)

Dans des cas rares des résultats positifs peuvent être détectés.

Ces cas sont:

  • post partum durant au moins trois mois voire plus

après un accouchement, une quantité suffisante d'HCG pouvant être détectée (surtout

si le test est trop sensible) pourrait encore donner un résultat positif.

  • avortement spontané / fausse couche primaire

Une grossesse n'est jamais acquise et détectée tant qu'il n'y a pas de "nidation"; c'est

à dire une implantation de l'ovocyte dans l'utérus. Mais il arrive que dans environ 25 à

35% des cas de fécondation que l'ovocyte s'implante tout de même correctement

dans l'utérus pour être expulsé dans les 6 à 8 semaines qui suivent. L'ovocyte est

alors expulsé lors des menstruations (ou ressemble à des menstruations). Durant cette

période, l'HCG augmente tout de même suffisamment et peut être détectée par un test

de grossesse. Une grossesse a eu lieu mais pas à long terme.

  • tumeur traitement de tumeurs

Certains médicaments utilisés en présence de tumeurs génitales contiennent des

hormones dont la progestérone qui favorisent l'augmentation de l'HCG. Dans ces cas

un test de grossesse sera donc positif.

  • kyste ovarien grossesse extra-utérine

Un kyste ovarien comme une grossesse extra-utérine (ovocyte qui se fixe hors de

l'utérus) favorise une augmentation anormale de l'hormone de la grossesse ce qui

donnera inévitablement un résultat positif lors la pratique d'un test de grossesse.

  • traitement de l'infertilité avec la gonadotrophine et dérivées (ménotropine, follitropine, corifollitropine et urofollitropine), neuroleptiques, diurétiques, antihistaminiques

       La gonadotrophine réagit comme l'hormone de la grossesse et donnera

inévitablement un test positif jusqu'à 10 à 15 jours après l'injection.

Certains neuroleptiques, diurétiques et antihistaminiques peuvent aussi influer sur les

résultats. Si vous pensez être sous l'un de ces traitements contactez votre spécialiste.

En cas de doutes, résultats positifs, lors de la prise de l'une ou l'autre de ces

substances, répétez le test et contactez votre gynécologue.


Ces cas sont heureusement rares.


Témoignage de Mme D.N. (Canton du Tessin, Suisse) Utilisatrice de Primeview Digital

Mon parcours :

Il y a deux ans, mon mari et moi avons décidé d’agrandir notre famille.J’ai arrêté la pilule après dix ans de prise continue. Dès ce moment, mes cycles sont devenus très irréguliers, voire parfois inexistants. N’ayant jamais eu de règles abondantes, cela n’a pas semblé inquiéter mon gynécologue.

Quelques mois plus tard, je suis tombée enceinte, mais malheureusement, j’ai fait une fausse couche à six semaines. Le mois suivant, mes règles sont revenues… puis plus rien pendant neuf mois. Ce n’est qu’après avoir débuté une thérapie hormonale, suivie dans un centre de fertilité, que mes cycles ont repris.

Récemment, mes règles avaient environ 7 à 10 jours de retard. J’ai donc utilisé le test de grossesse Primeview Digital, qui s’est avéré positif. Pleine d’espoir, j’ai contacté mon gynécologue — il m’a finalement diagnostiqué un kyste lutéal, une conséquence possible des traitements par gonadotrophine, et non une grossesse.

Mon ressenti : Le test a parfaitement détecté l’élévation hormonale associée à une grossesse, même s’il s’agissait en réalité d’un effet secondaire du traitement. Ce que vous m’aviez expliqué par la suite correspondait bien à ce diagnostic.

Merci à Lagap pour votre disponibilité et vos explications.


Le kyste ovarien définition et chirurgie (rédaction)



LES KYSTES FONCTIONNELS

Leur apparition est liée au fonctionnement normal des ovaires. Ils ont pour caractéristique d'avoir une taille qui évolue avec le cycle de l'ovulation. Ils régressent en général spontanément. La régression peut parfois prendre quelques mois. Certaines pilules (les micro-progestatives), le dispositif intra-utérin hormonal, l'implant progestatif et les médicaments stimulants ovariens sont des causes de kystes fonctionnels. La grossesse favorise aussi l'apparition de ce type de kystes. On n’opère pas en général ces kystes. Lorsque les kystes ne régressent pas et se révèlent persistants on parle de kystes organiques.

LES KYSTES ORGANIQUES

Ils sont le plus souvent bénins. Ils ne régressent pas spontanément. On les retire le plus souvent par cœlioscopie en enlevant le kyste tout seul (c’est la kystectomie, l'intervention la plus courante) ou l’ovaire entier (c’est l’ovariectomie). En opérant, on permet de traiter les symptômes (douleurs le plus souvent) et de faire un diagnostic précis et donc d’éliminer toute lésion cancéreuse.

Quels sont les examens complémentaires utiles au diagnostic ?

L'échographie pelvienne permet de visualiser le kyste, de préciser sa taille, sa localisation, sa forme, sa consistance liquidienne ou partiellement solide, l’épaisseur de sa paroi. L’ovaire opposé est vérifié, ainsi que l'utérus. L’IRM (imagerie à résonance magnétique) a un intérêt pour apporter plus de précisions.


La rédaction




 
 
 

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